Le Haut Potentiel Vous avez dit Zèbres?

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Tous ces termes et d'autres encore, comme sur-efficient mental…, sont peu ou prou synonymes. Ils désignent tous cette même réalité riche et complexe de la douance.

Le terme de zèbre que la psychologue Jeanne Siaud Facchin a proposé en 2008 pour désigner les HPI a eu le grand mérite de mettre en pleine lumière la nature intensément différente des profils à Haut Potentiel, leur personnalité atypique, leur façon unique de penser, d'être, de ressentir et d'agir.

Constatant que les personnes HPI se retrouvaient peu dans les termes de surdoué, HPI... et que ceux-ci étaient connotés de manière peu favorable dans le grand public, elle avait introduit cette belle métaphore du zèbre. Elle lui a permis d’expliquer que, comme les HPI, chaque individu, pourtant différent, se fond dans le décor au sein du groupe : sa robe est unique et ses rayures comme autant d’empreintes digitales qui lui sont propres. C’est un beau symbole de la pensée radicalement indépendante des HPI, de leur soif d’autonomie et de liberté.

Mais ce terme de zèbre ne permet pas d'embrasser tous les traits de personnalité des profils à haut potentiel et il désigne plutôt ceux des HPI qui se retrouvent en souffrance (ceux que J. Sciaud-Facchin voyait dans son cabinet) alors que fort heureusement tous ne le sont pas.

Alors, bien que j'aie une affection particulière pour ce terme de zèbre, j’utilise plutôt au quotidien indifféremment les termes de Haut Potentiel ou Atypique.

Le terme de Surefficience mentale qui a été popularisé par Christel Petitcolin, conseil et formatrice en communication et développement personnel, insiste sur cette sustimulabilité intellectuelle : le cerveau fonctionne tout le temps, à toute vitesse et de manière particulière : chaque idée en amène 10 autres, qui en amènent 10 encore, puis 100, puis 1000... . C’est la pensée en arborescence. Cette forme d’intelligence est tellement atypique qu’elle peut être un handicap et faire souffrir… . Elle induit souvent un grand décalage avec les autres, des difficultés à trouver sa place et parfois une grande solitude. Elle est doublée d’une très grande sensibilité émotionnelle et sensorielle.

Le terme de Haut Potentiel Emotionnel (HPE) met l’accent sur la surstimulabilité émotionnelle et esthésique : la douance peut être caractérisée par des aptitudes émotionnelles très développées, hors du commun. On parle alors de Quotient émotionnel très élevé, sans pour autant qu'il puisse être mesuré à ce jour à l’instar du QI.

Au sein des profils HPI, souvent désignés aujourd'hui par le terme de philo-cognitif, on parvient à discerner deux grands groupes :

  • les personnes qui semblent ne pas souffrir de leur fonctionnement atypique, essentiellement au cours de leurs scolarité et de leurs études souvent brillantes. Ce sont en général ceux que des études récentes qualifient de HP laminaires ;

  • les personnes qui se sentent en décalage partout et peuvent en souffrir, ils sont comme "livrés sur la mauvaise planète". Cela concerne en général les profils qualifiés désormais de HP complexes. C’est avant tout pour eux que J. Sciaud Facchin a inventé cette métaphore du zèbre.

Ces deux concepts de philo-cognitifs laminaires ou complexes ont été conceptualisés et définis par un trio de chercheurs lyonnais en neuropsychologie et imagerie cérébrale. Ils ont clairement montré à la fois les spécificités du fonctionnement cérébral des profils à Haut Potentiel par rapport à la population qui ne l'est pas, mais aussi les spécificités propres à chacun de ces deux profils : laminaire et complexe.

Zèbre, Haut Potentiel, Atypique, Surdoué, Philo-cognitif...

Profil laminaire et profil complexe ...

Hyperstimulabilité, Surefficience mentale, Haut potentiel émotionnel

profil HPI complexe, torrentueux
profil HPI complexe, torrentueux
HPI laminaire, fluide
HPI laminaire, fluide

Un des traits dominants des profils HPI, repéré de longue date par les psychologues et médecins psychiâtres est leur « surstimulabilité » ou « surexcitabilité », concept introduit en 1979 à propos des HPI par le psychologue nord-américain Michael Piechowsky. Il mettait l’accent sur la reconnaissance de ce trait de fonctionnement majeur des HPI, qui a pour effet que tout ce qu’ils vivent est vécu de manière plus intense que la moyenne de la population.

C’est le terme d’intensité qui est largement retenu aujourd’hui en France pour désigner ce trait qui trouve son expression, à des degrés divers, dans tous les champs du fonctionnement d’une personne HPI :

  • une intensité intellectuelle,

  • une intensité imaginative

  • une intensité émotionnelle

  • une intensité physique

  • une intensité esthésique (perception plus forte des informations sensorielles)

intensité intellectuelle du HPI
intensité intellectuelle du HPI

Le Haut Quotient intellectuel, marque d’un Haut Potentiel Intellectuel

Si la description de l’intelligence humaine reste un sujet d'études et de débats scientifiques (aucune définition de l’intelligence ne fait consensus), il y a en revanche un large accord pour considérer, avec le recul de l’expérience et l’affinement des recherches, que les scores de QI sont globalement fiables malgré des biais (notamment autres que cognitifs) et le fait qu’ils sont influencés par des facteurs génétiques ET environnementaux.

Il faut cependant avoir conscience du fait que, comme pour n’importe quel test, le test de QI offre une précision limitée : le score est une estimation et non une mesure rigoureusement exacte. Il est exprimé avec un intervalle de confiance statistique à 95 % : lorsque l’on dit qu’un score de QI est de 130, cela veut dire en réalité qu’il se situe entre 126 et 136, en d’autre termes qu’il y a 95 % de chances que le score se situe dans cet intervalle.

Dans le cas d’une recherche de Haut Potentiel, il est particulièrement important d’articuler l’analyse détaillée des résultats du test de QI avec celle du profil de la personne testée car le seul score global ne permet pas toujours de statuer sur la présence ou non du Haut Potentiel défini par le QI supérieur ou égal à 130. La question se pose en présence de scores hétérogènes d’un domaine de compétence à l’autre : on parle alors d’un profil dysharmonique dont le score global peut être inférieur à 130 et ainsi masquer un réel Haut Potentiel.

Seul un psychologue est habilité à conduire le test de QI, à partir des outils validés par la communauté des spécialistes (WPPSI-IV, Wisc V et Wais IV) compte tenu du niveau de technicité que revêt l’outil et des compétences pointues qu’il nécessite de mobiliser sur le plan neuropsychologique. C'est son analyse pratiquée dans son cabinet au cours d’entretiens approfondis (vécu, personnalité, analyse des scores du test et des conditions de sa réalisation par la personne...) qui permet une évaluation approfondie du fonctionnement cognitif de la personne et une interprétation pertinente des scores obtenus par le test, dès lors que ce psychologue maîtrise toutes les subtilités de l’outil et possède une bonne expérience de sa conduite.

Etre Hpi c'est quoi?

Test QI, HPI au-dessus de 130
Test QI, HPI au-dessus de 130

Selon la définition la plus répandue, une personne dite à Haut Potentiel Intellectuel (HPI) obtient un score de quotient intellectuel (QI) de 130 ou plus au test de mesure de l’intelligence cognitive, c’est-à-dire rationnelle. Les outils sont le Test WPPSI-IV jusqu’à 6 ans, le Wisc 5 de 6 à 16 ans et le Wais 4 au-delà. On parle alors de personne à Haut Quotient intellectuel (HQI).

On naît "enfant précoce", on grandit, on vieillit avec son Haut Potentiel : on est HPI pour la vie.

« Etre surdoué, c’est penser dans un système différent, disposer d’une intelligence particulière. C’est grandir avec une hypersensibilité, une affectivité envahissante, qui marquent une personnalité atypique ». Jeanne Siaud-Facchin

5 compétences cognitives
5 compétences cognitives

Le test de QI n’est pas un outil spécifiquement dédié à l’identification des personnes à Haut Potentiel. Il vise à livrer une évaluation quantitative du fonctionnement cognitif global d’une personne en référence à une courbe de distribution statistique de l’intelligence humaine. Sa première version a été initialement mise au point au début du XXe siècle pour identifier les enfants qui avaient des difficultés d’apprentissage scolaire.

Il se décompose en plusieurs subtests chiffrés et apporte des informations de plusieurs ordres.

Le score global (appelé QI) situe l’individu testé par rapport à une moyenne fixée à 100 pour les personnes de même âge et de même culture. 68,3 % de la population se situe entre 85 et 115 (cf. graphique ci-dessus). Un score de 130 et plus ne représente plus que 2,3 % de la population.

Des observations ciblées (subtests) mesurent les performances propres à la personne, rassemblées dans 5 grands domaines de compétence de l’intelligence cognitive :

  • compréhension verbale (aptitude qui recouvre tous les aspects des communications par le moyen du langage)

  • capacités visuo-spatiales (orientation dans l’espace, perception des objets de notre environnement et organisation en une scène visuelle cohérente, imagination mentale d’un objet absent)

  • raisonnement fluide (capacité de penser logiquement et de résoudre des problèmes dans des situations nouvelles, indépendamment des connaissances acquises)

  • mémoire de travail (capacité de mémorisation à court terme pour stocker et manipuler des informations pendant quelques secondes dans le but de les utiliser pour accomplir une tâche)

  • vitesse de traitement (capacité de traiter les informations de manière automatique, rapide et inconsciente)

L’analyse spécifique de chacun de ces domaines est essentielle pour comprendre le fonctionnement cognitif de la personne, mettre en évidence ses forces et faiblesses et, le cas échéant, ses dysfonctionnements.

La mesure du score QI, essentielle en soi car elle est à ce jour le seul outil de mesure globalement fiable des capacités cognitives d’un individu, ne permet d’évaluer que cet aspect de l’intelligence. Or celle-ci ne se borne pas à ces compétences cognitives (rationnelles). Il faut y ajouter d’autres formes d’intelligences que ne peut mesurer aucun test, a fortiori le test de QI. Pourtant ces autres facettes de l’intelligence sont tout aussi importantes et jouent même un rôle majeur dans l’identification et la compréhension du fonctionnement des profils à Haut Potentiel.

Et les autres facettes de l'intelligence ?

L’intelligence émotionnelle recouvre plusieurs aptitudes : la perception et l’expression de nos émotions, leur interprétation pour faciliter notre pensée, le raisonnement en mobilisant nos émotions et la régulation de ces dernières.

L’intelligence créative désigne l’aptitude à mettre en œuvre nos capacités à explorer des voies inventives pour apporter des solutions nouvelles, originales et efficaces aux problèmes qui sont posés. C’est une forme de créativité qui se mobilise également dans le champ artistique.

On parle également d’intelligence environnementale ou naturaliste, c’est-à-dire l’aptitude d’une personne à distinguer, ordonner, classer, comprendre et utiliser les éléments qui ont rapport au vivant et à la matière (objets, plantes animaux).

Le test de QI n’est donc, in fine, que l’un des outils de la vaste panoplie que doivent mobiliser les professionnels (thérapeutes stricto sensu comme les psychologues ou psycho-praticiens tels que les coach spécialisés) pour dresser un bilan complet du fonctionnement d’un individu sous les différents aspects de son intelligence, c’est-à-dire de ses aptitudes à recueillir, analyser, trier, comprendre, ordonner et mettre en œuvre des informations en s’appuyant tant sur le champ cognitif strict que sur d’autres domaines tels que les émotions, la créativité ou le rapport à la nature.

cerveau droit créatif, cerveau gauche analytique
cerveau droit créatif, cerveau gauche analytique

L’état des connaissances permet d’affirmer, à partir des progrès récents gigantesques des neurosciences (notamment l’imagerie du cerveau), corrélés aux explorations de QI (mise au point du test, expérience et évaluation approfondie de sa mise en œuvre sur plus de 70 ans) et à l’expérience clinique (évaluation des thérapies adaptées aux profils à haut potentiel), que le Haut Potentiel est bien une réalité scientifiquement établie.

Le Hpi : une réalité scientifique bien établie

Les conclusions d’une équipe de trois chercheurs lyonnais sont sans équivoque : l’activité cérébrale est plus pointue chez les philo-cognitifs que chez les autres enfants du même âge et la connectivité fonctionnelle plus efficace. Ce trio composé de Fanny Nusbaum, docteure en psychologie et chercheur associée en psychologie et neurosciences à l'université de Lyon, spécialisée dans l'évaluation, le diagnostic et le développement de potentiels, Olivier Revol, pédopsychiatre, directeur du centre des troubles de l'apprentissage de l'hôpital neurologique de Lyon et Dominic Sappey-Marinier enseignant-chercheur en biophysique, imagerie médicale et neurosciences à la faculté de médecine Lyon-Est) a clairement mis en évidence le fonctionnement cérébral très spécifique des individus à Haut quotient intellectuel identifiés par les tests de QI par rapport aux individus dont le score de QI est situé dans la moyenne. Ils les appellent les philo-cognitifs, leur préférant ce nom à ceux de Haut Potentiel, zèbre ou surdoué. « Leur cerveau est constitué d’un meilleur câblage des neurones qui permet d’augmenter les échanges d’information entre les différentes régions cérébrales » (F. Nusbaum el al. : Les philo-cognitifs, 2019, p. 169).

fonctionnement du cerveau du HPI laminaire
fonctionnement du cerveau du HPI laminaire

Zones du cerveau plus activées chez les philo-laminaires que chez les complexes (d'après Nusbaum 2019)

Seriez-vous Hpi ?

Enfant, vous étiez peut-être en situation d'échec scolaire ou avez connu un parcours chaotique.

Vos différences vous rongent au quotidien, entravent votre vie, vous isolent de votre entourage.

Vous vivez tout de manière « TROP » INTENSE. Vous pensez trop, on vous trouve trop sensible, vous êtes trop atteint.e par les injustices, vous vous sentez trop souvent incompris.e … .

Vous souffrez d'un grand sentiment de décalage avec les autres et avez du mal à trouver votre place dans la société. Vous avez peur de l'échec, vous manquez peut-être de confiance en vous.

Vous avez du mal à attribuer vos succès à vos compétences : le syndrome de l'imposteur vous guette.

Vous êtes freinée dans votre développement personnel ou professionnel par des pensées limitantes, des pensées négatives sur vous-même.

Vous avez soif de sens, on vous trouve perfectionniste, idéaliste ...

imagination du HPI
imagination du HPI
stress et questionnements des HPI
stress et questionnements des HPI
L'intelligence du HPI : une ressource
L'intelligence du HPI : une ressource
Différences du HPI
Différences du HPI

Etre HPI, "zèbre", c’est avoir de belles capacités intellectuelles, sensibles, être généralement très créatif et avoir un imaginaire très riche. C'est une ressource !

Mais cette belle médaille a souvent un revers moins agréable : les différences...

Autant de traits de personnalité parfois difficiles à porter qui peuvent aller jusqu'à rendre difficile la perception même de votre propre douance ! Combien de fois ai-je entendu par exemple ces pensées limitantes : "je ne suis pas très intelligent.e puisque je n'ai pas fait de longues études"... ! "Le test, ce n'est pas pour moi, d'ailleurs je ne vais pas le réussir, et quand bien même on ne va pas me croire, on va penser que je suis imbu.e de moi-même" !

Pour savoir si vous êtes "HPI", mettre des mots sur votre fonctionnement intellectuel, relationnel et émotionnel, connaître votre personnalité et votre fonctionnement, sans jugement, en toute sérénité, pour mieux vous comprendre

... A votre intention mon Test HPI DCLIC en visio

Identifier le Haut Potentiel

Le Haut Potentiel est une réalité complexe bien établie, que le score de QI ne suffit cependant pas à cerner. L’état d’avancement de la recherche (psychologie, neuro-sciences...) et ma connaissance modeste mais intime du fonctionnement du HPI, acquise par mon expérience de femme HPI ET maman de 3 enfants HPI avec troubles associés (TDAH…), m’ont convaincue que pour bien cerner un profil "atypique", il est nécessaire de combiner a minima fonctionnements cognitif et psycho-affectif, et d’explorer les différentes formes d’intelligence. On ne saurait aider une personne à comprendre sa personnalité et son fonctionnement intellectuel et sensible en limitant l’exploration à ses seules performances cognitives. Mon test "HPI-DCLIC vise à répondre à cet enjeu.

Le Hpi : une réalité riche et complexe à évaluer

D’ailleurs, de nombreux questionnaires, évaluations, tests de divers types pour analyser la personnalité d’un individu sur les différents plans (cognitif, émotionnel…) sont mobilisés quotidiennement en amont, en aval ou à la place d’un test de QI, aux fins de mettre en place une thérapie (psychologue) ou un accompagnement (coaching) pour permettre à la personne de régler des problématiques spécifiques et s’épanouir pleinement dans sa vie professionnelle et personnelle.

Les recherches approfondies que j’ai conduites sur les différents types de questionnaires, tests, auto-tests (parfois ces mots désignent les mêmes questionnaires) et autres bilans de personnalité usités à ce jour en France et à l’étranger, étayées par l’état des connaissance sur le sujet du haut Potentiel et confortées par mon expérience personnelle évoquée plus haut, m’ont conduite à mettre au point à votre attention mon propre questionnaire d’exploration qualitative du Haut Potentiel (Test HPI-DCLIC).

Il ne prétend évidemment pas remplacer le test de QI mais apporte une vision plus large et englobante de votre fonctionnement cognitif ET sensible. Savoir si vous avez un HQI c'est bien, mais savoir comment vous pensez, comment vous ressentez, comprendre vos singularités aux plans émotionnel, créatif …, pour en faire une force et vous permettre de vous épanouir pleinement, là est le vrai sujet !

HPI une réalité complexe
HPI une réalité complexe

Et l'Hypersensible ?

Ils ont été définis par Elaine Aron, psychologue américaine, spécialiste du sujet :

  1. Le Traitement en profondeur : "Ce pilier est la base de la haute sensibilité (HS). Des recherches avec images IRM du cerveau montrent que la personne hautement sensible traite les informations sensorielles plus souvent, plus longuement et plus en profondeur que la moyenne des gens".

  2. La surstimulation : "la personne HS est vite surstimulée" car "elle perçoit chaque petite chose de chaque situation" avec intensité et "son seuil de tolérance est en général assez bas". "La stimulation n’est pas nécessairement physique, elle peut être aussi sociale et être une conséquence des émotions plus intenses et des nouvelles pensées que celles-ci engendrent".

  3. L’empathie ou réceptivité émotionnelle : "la personne HS a des émotions plus intenses que la personne non HS. Des imageries IRM du cerveau montrent qu’elle réagit plus que les autres par rapport aux circonstances négatives, mais aussi positives". La peur, la colère, mais aussi la joie sont ressentis de manière très intense, ce qui est de nature à fragiliser la personne soumise fréquemment à ces émotions.

  4. La sensibilité aux subtilités sensorielles : "La personne HS capte énormément de choses avec ses cinq sens. Au moins 80% entre par les yeux, surtout des choses subtiles que les autres ne remarquent pas. Il en va de même du langage corporel de l’autre (signaux non verbaux), ses humeurs, son authenticité, sa crédibilité… . ». Les cinq sens ne sont pas forcément mobilisés au même niveau.

Hypersensible
Hypersensible

"Grâce à notre sensibilité, nous pouvons jouer un rôle essentiel dans notre monde" - Elaine Aron

L’Hypersensibilté (HS), n’est pas propre aux HPI mais se retrouve très fréquemment chez eux Elle a été définie dans les années 1990 par Elaine Aron, psychologue chercheur en psychologie à la State University of New York. Elle a présenté les résultats de ses travaux dans plusieurs livres qui offrent un large tour d’horizon des caractéristiques des personnes particulièrement sensibles. Elle a proposé le premier test permettant de déterminer si l’on est hypersensible.

L’hypersensibilité est un trait de personnalité inné et assez répandu. Selon Elaine Aron, hautement sensible elle-même, "les personnes hautement sensibles constituent environ 20% de la population". Pour elle, les hypersensibles sont "ces gens qui ont peur d’avoir peur" : elles sont des personnes très méticuleuses et intuitives, mais leur existence est empoisonnée par la peur de leur fonctionnement spécifique. La personne HS va par exemple avoir une perception aiguë de la souffrance des écosystèmes, de l’impact négatif de ses propres actions sur le milieu naturel et développer ainsi une anxiété dans son rapport aux enjeux écologiques. L’hypersensibilité a une composante émotionnelle et une autre sensorielle.

  • L’humeur des autres vous touche ?

  • Avez-vous une vie intérieure riche et complexe ?

  • Les arts et la musique suscitent en vous une émotion profonde ?

  • Êtes-vous affolé quand vous avez beaucoup à faire en peu de temps ?

  • Est-il important pour vous de ne pas commettre d’erreurs ou d’oublis ?

  • Faites-vous votre possible pour éviter les situations bouleversantes ou accablantes ?

  • Faites-vous en sorte d’éviter de regarder des films et des émissions télévisés violents ?

  • Ressentez-vous fortement par moment le besoin d'être seul, tranquille et libéré de toute stimulation ?

  • Lorsque vous étiez enfant, vos parents ou vos enseignants vous considéraient-ils sensible ou timide ?

  • Êtes-vous facilement accablé par les lumières, les odeurs, les tissus rêches ou les bruits forts et insistants?

Ces situations mises en évidence par Elaine Aron vous parlent ?

Vous êtes probablement Hypersensible. Vous en souffrez, vous souhaitez l'apprivoiser ?

Mes solutions de coaching peuvent vous aider.

Etes-vous Hypersensible ?

Les 4 piliers de l'hypersensibilité

4 piliers de l'hypersensibilité
4 piliers de l'hypersensibilité

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L'enfant intellectuellement précoce

L'enfant zèbre. L'accompagnement des parents de HPI
L'enfant zèbre. L'accompagnement des parents de HPI

On parle de précocité intellectuelle pour un enfant ou un adolescent qui a passé un bilan complet auprès d’un psychologue.

L'enfant Haut Potentiel est curieux de tout, s’ennuie vite, a un vocabulaire très riche pour son âge et recherche la compagnie d’enfants plus âgés que lui, voire d’adultes. Il a un sens moral très développé ; son intelligence émotionnelle (empathie) est grande. Il est très sensible et doté d’une grande lucidité. Il a souvent un bon sens de l’humour et manie facilement les jeux de mots. Il peut avoir des difficultés scolaires et sociales du fait de son décalage avec ses camarades, ou au contraire être brillant et premier de sa classe.

En grandissant, les enfants à haut potentiel conservent la particularité qui les rendaient précoces : ils deviennent des adultes surdoués, avec leurs propres spécificités.

Maman de trois enfants Atypiques, je sais combien nous autres parents pouvons être démunis, nous sentir seuls face au comportement parfois déroutant de nos enfants zèbres.

Je vous accompagne sur ce chemin.

Rejoignez mes rencontres inspirantes spécialement conçues pour vous aider.